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COT

Le Carbone Organique Total (COT) dans l’environnement 

Le COT est un paramètre environnemental utilisé pour la mesure d’une pollution en composés carbonés liés (= composés contenant des molécules constituées de carbone). Bien qu’ayant une portée parfois limitée du fait de son mode opératoire (combustion complète de l’échantillon), cette mesure permet d’identifier un taux de pollution « général » des eaux et des matières en suspension. Elle consiste à mesurer le dégagement de CO2 d’un échantillon composé de matière carbonée soumis à une combustion sous oxygène. Ceci s’effectue à différents paliers de températures correspondant à différentes formes de carbone. Cette mesure est essentiellement composée du COT et du CIT (carbone inorganique total) qui inclut les composés carbonés sous forme de sel (p. ex. carbonate).

Récemment, la méthode de mesure de ce paramètre a évolué. En 2016, une nouvelle distinction a été introduite dans le mode de calcul de cette pollution pour y introduire la prise en compte du carbone organique résiduelle (COR).

Nouvelle norme COT400/ROC/CIT *

En effet, jusqu’à cette nouvelle norme, le CT (carbone total) était composé du COT et du CIT. Cette mesure était délimitée par des mesures à une température de combustion de 400°C pour le COT et à 900°C et plus pour le CIT. Désormais, une mesure du CO2 libéré à 600°C constitue le COR qui représente essentiellement les températures de combustion du carbone élémentaire sous forme de suie ou de charbon. (* Dans le tableau présenté les abréviations sont en anglais).

Mesure et détection du Carbone Organique Total (COT)

Notre rôle, en tant que laboratoire d’analyses, est de déterminer la teneur en Carbone organique total (COT), carbone organique résiduel (COR) et inorganique total (CIT) des différents échantillons (solides ou aqueux) qui nous sont confiés. L’analyse s’opère rapidement et aisément grâce à des appareils automatisés utilisant la spectrométrie RAMAN (infrarouge) de détection de CO2 à l’issue d’une combustion complète de l’échantillon à haute température sous un flux d’oxygène. En effet, un échantillon brut (terres ou eaux) peut être directement « brûlé » à des températures allant de 400°C à environ 1000°C (selon la méthode de détermination souhaitée) et la détermination du CO2 généré par cette combustion nous donne le résultat souhaité dans le cadre de cette méthode. La sensibilité minimale de détection de cette méthode doit se situer à un minimum de 0.1 ppm (part per million) pour les échantillons aqueux et 0.1 % pour les échantillons solides.

Sources
  • Méthodes d’analyse dans le domaine des déchets et des sites pollués, Publié par l’Office fédéral de l’environnement OFEV, Berne, 2017.